Une compétition placée sous le signe de l’art
33e Lacoste Ladies Open de France
Le format original d’une expérience à la croisée des chemins entre le golf et l’art ayant séduit en 2022 les passionnés de golf mais aussi d’art, il est reconduit cette année. Le tournoi proposera une nouvelle exposition à ciel ouvert d'oeuvres contemporaines, le long des fairways du golf pendant toute la durée de cette 33e édition.
Fresh Start
Jérémie Nassir / Trajectoire Studio

Cette installation permet de mettre en scène les joueuses à plus de 2 m du sol pour le premier swing du parcours. Une émotion particulière pour les joueuses et une image unique pour le public.
Trajectoire Studio, studio créatif parisien créé par Jérémie Nassir, trace des lignes entre 2 univers a priori antagonistes mais dotés de la même énergie créative et communicative, art et sport. Curateur et producteur d’expositions artistiques, le studio collabore avec de nombreux artistes pour créer des expériences inédites autour du sport qui réunissent des communautés
de passionnés rarement réunies mais intrinsèquement liées et offrent ainsi un nouveau regard sur la création contemporaine.
Swing motion (Le geste parfait)
Jérémie Nassir / Trajectoire Studio

Le golf nécessite des qualités pour accéder à la performance. Vitesse, adresse, souplesse, équilibre et concentration en font partie. Pour performer dans ce sport, il faut répéter les gestes de nombreuses fois pour espérer acquérir le geste parfait. Cette installation remet en exergue une découpe d’un swing en stop motion. Un équilibre et une précision du mouvement au millimètre pour espérer un coup parfait.
Trajectoire Studio, studio créatif parisien créé par Jérémie Nassir, trace des lignes entre 2 univers a priori antagonistes mais dotés de la même énergie créative et communicative, art et sport. Curateur et producteur d’expositions artistiques, le studio collabore avec de nombreux artistes pour créer des expériences inédites autour du sport qui réunissent des communautés
de passionnés rarement réunies mais intrinsèquement liées et offrent ainsi un nouveau regard sur la création contemporaine.
La Beauté et le Geste #2
Laurent Perbos

Directement issue des moules des ateliers du Louvre, cette reproduction de l’oeuvre originale de la Vénus de Milo, représente la déesse Aphrodite – Vénus pour les Romains. En effet, la sensualité de cette statue dénudée jusqu’aux hanches, offrant toute la beauté de son anatomie, convient particulièrement à la déesse de l’amour et de la beauté. Lors de sa découverte, sur l’île de Milos (Grèce) au XIXe, la statue est dépourvue de ses bras, et ces lacunes de l’oeuvre ont suscité de nombreuses hypothèses. Aussi, il est tout naturel de l’imaginer dans les postures les plus variées, tout comme l’affubler des attributs les plus divers. Aujourd’hui, ce sont les attributs du sport qui l’habille et, quand une déesse pratique un sport, y a-t-il beaucoup de chance pour que le geste ne soit pas parfait ? D’ailleurs, ne dit-on pas dans les milieux sportifs, quand l’excellence vient à toucher le sportif dans l’action décisive de victoire : Il est touché par la grâce des Dieux, en témoigne "la beauté du geste".
Dans ses entreprises plastiques, Laurent Perbos opère une récupération d’éléments de notre environnement et de notre quotidien dont il détourne les codes. Cette récupération vise à offrir aux spectateurs une nouvelle réalité contraire aux usages, hors norme, insolite. De fait, le registre de références populaires qu’il utilise facilite une compréhension immédiate et crée une certaine complicité entre oeuvre et public, projetant ce dernier au centre de l’oeuvre. Ainsi le public est confronté à des objets a priori bien définis qui, à un moment s’éloignent de leurs buts, transgressent leurs règles et proposent une autre réflexion sur des notions d’échec et de réussite, de compétitivité et de concurrence, de divertissement et de travail.
Pyramid XL Sphère
Cyril Lancelin / Town and Concrete

Cyril Lancelin développe une oeuvre hybride composée de sculptures, d’installations immersives, de dessins, d’expériences virtuelles et de vidéos qui tissent des liens entre le physique et le fictif.
C’est à partir d’un vocabulaire plastique basé sur une géométrie primitive qu’il relie l’architecture et le corps humain, le quotidien et le fonctionnel, le pérenne et l’éphémère, la science et la nature. Il a commencé sa carrière en travaillant pour des architectes et des artistes à Paris et à Los Angeles, en utilisant les techniques de modélisation 3D et d’images virtuelles qu’il a développé dans les années 1990. Il utilise la réalité virtuelle et la réalité augmentée dans son exploration de la recherche sur la matière tridimensionnelle. Sa pratique est façonnée par l’immersion et le mouvement, par la porosité des limites et par l’innovation. Les notions de répétition et de génération paramétrique sont des thèmes récurrents dans son travail. Elle anticipe notre passage dans un monde de données démultipliées et partagées.
L’artiste met en place un territoire connecté à travers un dialogue conceptuel entre ses pratiques et l’expérience du public. Numériques ou réelles, ses oeuvres offrent une vision essentiellement optimiste, dessinant un paysage artificiel et expérientiel.
Cette photo dévoile une des oeuvres de l’artiste. L’oeuvre finale sera réalisée et présentée in situ lors du tournoi.
The tunnel
Sébastien Préschoux

Profondément marqué par l’art optique, mais également par les valeurs de l’enseignement du Bauhaus prônant une instruction axée sur la valeur fondamentale du travail manuel, Sébastien Préschoux créé inlassablement des peintures de plus en plus complexes pouvant rivaliser avec ce qu’une machine pourrait produire en quelques instants. Par cette démarche il a su créer une confusion visuelle chez le spectateur pouvant amener ce dernier à s’interroger sur l’origine (humaine ou digitale) de ses travaux. Mais ce n’est qu’en s’approchant que le spectateur aura pu identifier les stigmates du passage de la main humaine, attitude que Sébastien nomme "la récompense du curieux". Le processus de création se veut simple, jouer avec les lignes et expérimenter le vaste spectre de la couleur et de lumière, faire perdurer ce plaisir quasi enfantin de la surprise à chaque étape du travail et surtout donner à voir un résultat aussi ludique que soigné.
En complément à ces travaux de peinture, l’artiste se confronte à l’espace en tissant des installations de fils parfois monumentales, offrant au spectateur une approche interactive. Ces installations s’appréhendent par le toucher et l’action, invitant ainsi le spectateur à se déplacer autour, à éprouver l’installation dans son ensemble et dans son contexte. L’oeil est le moteur de la curiosité.
Fidèle à son intention d’offrir au spectateur une expérience ludique et immersive, Sébastien Préschoux propose une installation pénétrable permettant une traversée cinétique jouant sur les lignes, les courbes et la couleur, tel un couloir projetant vers une autre dimension.
Cette photo dévoile une des oeuvres de l’artiste. L’oeuvre finale sera réalisée et présentée in situ lors du tournoi.